Sitedédié aux évènements heureux de la vie (naissance, mariage, baptême, anniversaire, fêtes, etc.) Bienvenue sur le site idées-textes.com. Vous trouverez de nombreux conseils, astuces et informations pratiques à propos des principaux évènements heureux de la vie : Naissance. Mariage. Baptême.
Pourque les adultes se préparent à recevoir, non seulement le baptême, mais aussi la confirmation, l’eucharistie, puissent vivre un temps d’entrainement avant Pâques. Le carême est un temps plus intense de prière et de ferveur, avec ce qu’on appelle des scrutins. Ce sont trois dimanches de prières pour les catéchumènes, les personnes qui seront baptisées, où l’on fait l
Lapremière étape que vous allez faire pour organiser un Baptême est d’envoyer les faire-part de Batpême à vos convives. Assortir les carteries de baptême donne un rendu magnifique. Que vous choisissiez un faire-part baptême nature ou animaux, vous pouvez adapter ces thèmes au menu. Pour un faire-part de baptême fille, optez pour des coloris comme le
Laveille de la fête, il est préférable de ranger parfaitement sa maison et de faire toute votre vaisselle afin de ne pas perdre de temps le lendemain. Ensuite, commencez à préparer le maximum de choses que vous avez la possibilité de faire à l’avance, cela vous fera gagner beaucoup de temps. Le soir, n’hésitez pas à dresser la table pour être prêt le jour de la fête.
Commentvivre la Semaine Sainte à la maison ? Mercredi 8 avril 2020. « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous ». Nous voici à la veille du Triduum. Nous le voyons dans l’Evangile, les préparatifs des disciples répondent à la demande de Jésus : soyez prêts, pour ce moment qui compte tant pour moi.
Pourles satisfaire, deux options s’offrent à vous : organiser vous-même un déjeuner ou cocktail dinatoire en cuisinant les plats la veille ou demandez de l’aide à un traiteur. Dans tous les cas, vous devez réfléchir au menu. Petite astuce pratique : pour faire plaisir aux différentes générations, optez pour des aliments appréciés de tous. Une réception de baptême n’est pas
5recettes de feuilletés apéro à faire la veille pour gagner du temps ! Dessert ultime : comment faire un tiramisu version glacé ? 10 desserts faciles à faire et sans peser d’ingrédients
Lesrituels du baptême catholique. Le baptême fait entrer le baptisé dans la famille de Dieu. La cérémonie se déroule autour de la cuve d'eau appelée "l es fonts baptismaux " qui symbolise
Unecérémonie de baptême laïque est l’occasion idéale de créer un parrainage en nommant et désignant un parrain et une marraine à votre enfant. C’est un important gage de confiance que vous leur accordez. Finalement, la cérémonie de parrainage dans le baptême laïque cristallise devant toute l’assemblée.
PlanèteBaptême, le site qui vous aide à préparer le baptême. Vous y trouverez des textes, religieux ou non, des idées pour les faire-parts, les discours pour le parrain et la marraine. Planète Baptême, LE site de référence pour préparer sereinement le baptême de votre enfant ou filleul(e) et le mariage ! Accueil; Album photo; Check-list; Déroulement & symboles; Textes
pBlB3VF. Pour préparer nos vacances à la Réunion, nous avons appelé plusieurs clubs de plongée. Pour demander des renseignements et discuter, pour nous aider à faire notre choix. Lorsque nous avons appelé Plongée Salée, notre interlocutrice, Bérangère, nous a parlé de leurs offres pour les enfants quand elle a su qu’il y avait un petit padawan dans l’équipe. Nous avions les yeux grands ouverts quand elle nous a dit que Gabin, âgé de 6 ans, pourrait faire un baptême de plongée sous-marine, dans le lagon, en respirant dans un détendeur. L’occasion de plonger en famille, pour la première fois ? Un détendeur comme Laurent Ballesta, Lucie et papa ? Ca a été la réaction d’un Gabin surexcité quand il a entendu ce que nous annonçait celle qui était devenue l’héroïne de la famille. Il allait enfin, lui aussi, pouvoir plonger comme les grands. Mettre la tête sous l’eau, voir des poissons de toutes les couleurs grâce aux baptêmes de plongée pour jeunes enfants proposés par ce club. Le club Plongée Salée, à l’Etang SaléLa Réunion Car si on avait bien vu que ce club, Plongée Salée, proposait des programmes Marmailles pour les enfants, on ne s’était pas imaginé qu’on pouvait faire juste un baptême, simple, dès 6 ans, sans suivre une série de cours préparatoires. Nous sommes probablement trop imprégnés par les pratiques courantes qui veulent que les enfants puissent commencer à plonger à partir de 8 ans pour la formation Plongeur de Bronze. Vérification faite rien dans le code du sport ne semble proscrire l’activité plongée sous-marine pour les enfants de moins de 8 ans. On comprend néanmoins aisément que la logistique et les ressources nécessaires font qu’il n’est pas évident pour la majorité des clubs de proposer des baptême de plongée pour les jeunes enfants. J’en entends déjà certains critiquer qu’on puisse proposer cela à un enfant si jeune. Le moment est donc venu de préciser les conditions de ces baptêmes de plongée pour enfant L’enfant est évidemment accompagné par un moniteur, rien que pour lui ;Il n’y a pas de réelle immersion on reste en surface et on met juste la tête dans l’eau ;L’enfant respire dans un détendeur, comme les grands ;La ballade se fait dans le lagon, à l’abri des vagues et de la houle, dans moins de deux mètres de profondeur pour ne pas dire un mètre cinquante. Ceci étant dit, passons maintenant aux choses sérieuses. Celui qui faisait ce qu’il voulait. Quand il voulait. A cause de la pandémie de Covid, Gabin n’a pas eu droit aux traditionnelles leçons de natation à ses 5 ans. Il n’a pas peur de l’eau et a appris à nager pendant les dernières grandes vacances, en juillet, dans une piscine. Il a alors accepté de retirer son gilet de sauvetage et de nager, comme un grand, sans aucun équipement de contrôle de la flottabilité. 😉 Une bonne chose de faite. En revanche, il n’a jamais voulu mettre la tête sous l’eau. Ca a été non négociable. Même avec un masque, classique il a un petit masque à sa taille ou facial type Decathlon ou des lunettes de natation. C’était l’été dernier. Nous arrivions donc à la Réunion avec la perspective imminente de son baptême de plongée et un Gabin qui savait nager depuis tout juste trois mois, mais qui n’avait jamais mis la tête sous l’eau. Nous étions tous un peu crispés et secrètement déçus par l’idée qu’il pourrait ne pas profiter de cette opportunité de plonger comme un grand » de peur de mettre la tête dans l’eau. Donc, tous les soirs, de retour à la maison de vacances, dans la piscine, nous lui proposions d’essayer de mettre la tête sous l’eau avec toujours cette même interrogation mais comment tu vas faire avec Bérangère pour ton baptême ? Il va bien falloir que tu mettes la tête sous l’eau pour regarder les poissons. Tu ne veux plus respirer dans un détendeur comme Laurent Ballesta ? » La réponse agacée du padawan fut cinglante Mais Bérangère est une professionnelle. Elle sait comment faire pour s’occuper de moi et elle va tout m’expliquer, donc c’est avec elle que je le ferai. » C’était clair. Le bonhomme avait un plan en tête et il allait le dérouler comme il l’entendait. Pas la peine d’insister davantage. Surexcitation et impatience C’est la veille du jour J qu’on a vu Gabin vraiment montrer son impatience. Il était excité, ne tenait plus en place et a évidemment eu du mal à aller se coucher. Il voulait tout savoir à quelle heure on part ? A quelle heure on arrive chez Plongée Salée ? A quelle heure je plonge ? Combien de temps je reste sous l’eau ? Est-ce que je vais avoir la bouteille sur le dos ? » La seule chose qu’il n’a pas demandé, c’est à quelle heure il fallait se lever. Et pour cause il était debout à six heures du matin, prêt à partir. Il a fallu lui rappeler qu’il fallait petit-déjeuner, se brosser les dents, s’habiller, etc. Nous allions donc nous assurer d’avoir tout notre matériel et partir très en avance, c’est de toute façon une habitude que nous avons, en bons parisiens, pour limiter les risques de retard avec les bouchons de la capitale. Nous arriverons avec une bonne demi-heure d’avance. Parfait. En route vers le lieu de mise à l’eau, au bord de la plage, dans le lagon de l’Etang Salé. Le grand moment. – Ca va Gabin, tu es prêt à aller dire bonjour à tous les poissons du lagon ? – Oui. Comment je vais respirer ? C’est comme ça que ça a commencé. Et c’est là qu’on a compris que tout allait se faire en douceur et naturellement. Il était prêt et décidé. On avait apporté son petit shorty acheté quelques mois plus tôt, donc Gabin a choisi de mettre sa jolie combi à lui. Il était très fier quand la monitrice lui a fait essayer des masques et qu’il en a trouvé un bleu, comme sa combi. Après quelques explications sur la façon dont on respire dans un détendeur, nous prenions la direction du lagon, à moins de cinquante mètres de là. Gabin avec Bérangère qui portait le bloc et Lucie et moi, derrière, palmes, masque et tuba à la main. Il était hors de question que nous ne soyons pas au premier rang pour cet événement. Mise à l’eau 👌 👎 En surface, préparation à la plongée. Détendeur en bouche et bouteille sur le ventre. La mise à l’eau se fait depuis la petite plage du lagon de l’Etang Salé. Après avoir un peu gonflé la stab, Bérangère propose à Gabin de s’alonger sur le bloc. Refus. Il préfère nager à côté de la stab qui les suit à la surface. Quelques inspirations dans le détendeur, la tête hors de l’eau, pour bien comprendre et se rassurer et c’est parti. La balade commence dans le lagon et l’émerveillement est immédiat. Je ne suis pas certain qu’il mesure la chance qu’il a de faire son tout premier baptême dans un tel environnement, mais il y a tout à porter de regard balistes, chirurgiens, coraux, poissons papillon, perroquet et ballon, nudibranches, bénitiers, oursins, holothuries, étoiles de mer, labres, mérous, poissons trompette, poissons demoiselle, coffre et cocher… Incroyable. Gabin a même croisé un banc de mulets, qu’il a pris pour des bébés requins. 😅 La balade durera une bonne quarantaine de minutes. Et c’est le froid qui aura raison du petit plongeur qui tremblait et avait les lèvres bleutées. Première réaction La tête était à peine sortie de l’eau, les mots résonnaient déjà sur le calme lagon réunionnais Papa je peux recommencer quand ? ». Nous n’étions pas prêts pour cette réaction. 😆 Pourtant, Lucie nous avait fait la même chose à l’issue de son baptême de plongée en mer. Hilarité et bonheur. Enfin le petit padawan avait pu expérimenter les joies de la plongée. Alors certes, la tête sortait régulièrement de l’eau pour parler et cracher un peu d’eau salée. Il est resté à la surface pendant tout le temps du baptême, mais l’assurance était là. Et puis l’émerveillement, les étoiles dans les yeux. Et la fierté d’avoir dominé ses peurs ». Le planning des activités pendant ces vacances était chargé donc, nous ne savions pas s’il serait possible de refaire une plongée. Face à la tristesse du petit bonhomme, on a finalement fait de la place dans l’agenda pour le second baptême de plongée de l’enfant. On remet ça C’est donc avec toute l’assurance d’un padawan ayant fait sa première plongée la semaine précédente que nous prenons la direction de l’Etang Salé. Combi enfilée, masque récupéré, direction le lagon. Cette fois-ci, il décide de chevaucher son bloc comme il lui avait été proposé lors de la première plongée. Belle balade. Après une trentaine de minute ça commence à grelotter sévère alors on prend la direction de la plage. Et là, à moins de deux mètres du bord, on entend Lucie hurler dans son tuba et pointer son doigt sur le côté, vers la plage. La tortue Une magnifique tortue imbriquée, dont la carapace devait mesurer au moins 1m-1m20, qui passait dans 80cm d’eau. Nous l’avons doucement approchée et suivie pour une visite guidée du lagon. La rencontre a été incroyable, une sorte de bénédiction. C’était magique de la voir évoluer ainsi dans ces eaux peu profondes. Nous étions un peu tristes et déçus de ne pas avoir vu de tortues lors de nos plongées. Donc en croiser une ici, aussi accessible », le dernier jour de baignade et la veille de notre retour, c’était vraiment inespéré et très émouvant. C’est plein d’émotion et les yeux humides de bonheur et de joie que nous retournions vers le club. Je ne suis pas certain qu’on se soit dit autre chose que c’est incroyable ! », il nous aura fallu un peu de temps pour redescendre sur Terre ou refaire surface, c’est selon. La vidéo des exploits de notre padawan Gabin. Résumé de deux plongées dans le lagon réunionnais. Bilan Nous avons adoré cette expérience et nous remercions énormément Plongée Salée de proposer cette possibilité de découvrir la plongée au travers de baptêmes spécialement adaptés. L’atmosphère est très bienveillante et douce, pleine d’attention. Le seul regret est que ce soit beaucoup trop loin pour pouvoir y retourner plus régulièrement. Mais sachant que cela se fait, nous allons investiguer pour essayer de trouver d’autres clubs plus proche, en métropole qui proposent des expériences de plongée sous-marine pour enfant, avant 8 ans. Je suis heureux et rassuré de voir que Gabin a aussi beaucoup apprécié son expérience et qu’il s’investira probablement désormais dans ce petit projet des Plongeurs Padawan par passion, pas seulement par mimétisme ou pour faire plaisir à son papa. 😇La route est encore longue pour lui, mais on espère qu’il pourra commencer par les petites » formations Plongeur de bronze, d’argent et d’or avant de passer son niveau 1. Vous pouvez aussi consulter l’article très intéressant de notre copine Hélène de Different Dive 10 bonnes raisons de favoriser la plongée sous-marine chez les enfants. Voici d’ailleurs le compte rendu de Gabin ; ce sont les mots d’un enfant de 6 ans, à l’imagination débordante non, il n’a pas vu de requin et qui découvre la plongée sous-marine pour la toute première fois. 😜 Pour mes premières plongées, nous sommes allés chez Plongée Salée. J’ai rencontré Bérangère, ma monitrice de plongée. Comme j’ai une combinaison à moi, je me suis préparé tout seul en enfilant ma combinaison. Pendant ce temps, Bérangère m’a donné un masque et des palmes. Elle m’a aussi expliqué comment j’allais respirer sous l’eau avec un détendeur. Bérangère m’a aussi montré les signes pour communiquer dans l’eau lorsque l’on plonge, car évidemment, sous l’eau, on ne peut pas parler. Il faut absolument connaître les signes pour pouvoir prévenir les copains qui plongent avec nous que tout va bien, que l’on a froid ou que l’on n’a plus d’air pour avons ensuite marché jusqu’à la plage pour aller nous mettre à l’eau. A la Réunion, il y a un lagon de corail qui protège la plage des vagues et des ma première plongée, j’avais un petit peu peur de ma plongée parce que c’était la première, donc c’était un peu dur de s’habituer à l’eau parce que je n’ai pas encore l’habitude de mettre la tête sous l’eau. On avait un gilet, accroché à la bouteille d’air, et qui flottait à côté de nous. Pour la première plongée, j’ai nagé à côté du gilet et de la bouteille. Pour la deuxième plongée, j’ai enfilé le gilet à l’envers et j’avais donc la bouteille sur le mes deux plongées, j’ai vu un poisson ballon, des coraux, des poissons de toutes les couleurs des poissons papillons, des poissons chirurgiens, des bénitiers, des limaces de mer, un bébé requin et une la fin de la deuxième plongée, j’avais très froid alors nous étions en train de rentrer vers la plage quand tout à coup, une tortue est passée juste devant nous. C’était incroyable. Alors au lieu de rentrer, nous avons décidé de la suivre et de nager un petit peu avec elle dans le je me suis vite habitué à respirer avec le détendeur et j’ai hâte de pouvoir plonger encore parce que c’était vraiment super et rigolo de pouvoir respirer sous l’eau et admirer tous ces poissons. Mais avec le gilet sur le ventre, c’était parfois difficile de sortir la tête de l’eau pour enlever mon masque qui avait parfois un peu d’eau. Encore un grand merci à Bérangère et Didier chez Plongée Salée pour leur initiative auprès des bien sûr aussi, un immense merci à Philippe, qui a appris à nager à Gabin dans sa piscine juillet 2021. Le papa Padawan, a grandi et rêvé en regardant les émissions de Cousteau. Niveau 1, Advanced Open Water, Nitrox.
André Weill, professeur de yoga Depuis dix-sept ans que j’effectue des marches au long cours, je suis toujours allé vers le monde, vers quelque chose ou quelqu’un. En l'an 2000, j’ai ainsi vécu un chemin d’initiation vers Saint-Jacques de Compostelle par le Camino francés ; en 2002, ce fut un chemin "de confirmation" vers Rome par la Via en 2006, un chemin de libération, d’Auschwitz à Jérusalem. J'en ai parcouru une dizaine d’autres encore…À la veille de mes 70 ans, j’ai éprouvé le besoin d’effectuer un chemin de retour, afin de tourner mon regard vers un royaume accessible à celui qui sait retrouver son âme d’enfant. Pour moi, il résonnait avec cette parole de l'Évangile de Luc 17,21 “Car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous.” "Ces 15 000 km ont été pour moi l’achèvement d’un cycle. "En quittant Compostelle par le Camino del Norte, j'ai ensuite traversé la France par les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, le Cantal, la Haute-Loire et l’Ardèche. J e suis arrivé à ma maison natale et sur mon lieu de baptême, à Saint-Egrève Isère. Cette marche a été volontairement très solitaire. Je l’ai vécue comme un nettoyage, parfois douloureux. Ces 15 000 km, sac au dos, ont été pour moi l’achèvement d’un conseille aux pèlerins de faire cette expérience. Car le retour en train ou en avion est violent. Il y a trop de déséquilibre entre l’aller et le retour. Il s’ensuit une désappropriation, comme si le chemin lentement apprivoisé nous était brutalement dérobé. D’où une sensation de vide, de perte de repères, qui peut être seul regret aucun des chemins de Saint-Jacques n'est balisé au retour. Comme si Compostelle était un paradis… dont on ne revient jamais ! »1 Auteur de T’es toi quand tu marches Le Mercure Dauphinois, 1998, 204 p., 15 euros et Nous sommes faits pour marcher Le Mercure Dauphinois, 2005, 174 p., 15 euros. Joël Raffier, retraité C’était mon premier pèlerinage à Compostelle, aller et retour. En me documentant, je suis tombé sur ce passage du Guide Gallimard sur les chemins de Saint-Jacques “Pour le pèlerin de tout temps, l'important n'a pas été d'arriver mais de revenir . Le nomade part pour partir, le pèlerin revient. Pour le premier, l'arrivée est un but, pour le second le retour est la paradoxe tient en réalité à ce que Compostelle commence au retour. À ce moment-là, on distingue le touriste du pèlerin le premier visite, le second est visité.” L'idée s'est alors imposée qu’il me fallait faire l’aller et le retour dans le même effet, je crois que pendant la première phase, une grâce nous est accordée – soit par la force de la bénédiction du saint, si l’on est croyant, soit par la plénitude conférée par la pouvant me libérer plus de six semaines, j’ai effectué l’aller à pied de Logroño Espagne à Saint-Jacques, soit 617 km. Et le retour de Pampelune Espagne à Rocamadour 575 km, moitié à pied, moitié en stop. Ce voyage a affermi en moi une conviction le vrai chemin s’effectue au départ de d’ailleurs le message que nous délivre l’apôtre sculpté sur le portique de la Gloire de la cathédrale de Santiago, à Compostelle. Assis sur un siège pliable, saint Jacques ne s’inscrit pas dans la pose mais dans le mouvement à peine arrivé, il est prêt à repartir. De la main gauche, il tient un bourdon, et de la droite un phylactère sur lequel il est écrit “Missit me Dominus” Le Seigneur m’a envoyé. "Marcher à rebours prend alors un sens symbolique on progresse à contresens. "Il fait ainsi comprendre au pèlerin parvenu jusqu’à ce seuil, qu'il est, à son tour, l’envoyé du Seigneur, et qu’il doit repartir accomplir sa mission. D’ailleurs, autrefois, le pèlerin n’arborait sa coquille qu’en revenant de ma part, j’aurais aimé prolonger ce chemin du retour. La singularité de cette démarche délivre de nombreuses routines ou conditionnements. Marcher à rebours prend alors un sens symbolique on progresse à contresens, en abandonnant beaucoup d’idées reçues. Le parcours de vie, son commerce avec la mort ou la transcendance peuvent alors se déployer, retrouver une orientation, tandis que la pensée remonte le chemin. »2 Auteur de Compostelle à rebours Editions Petra, 2017, 86 p., 12 euros. Thierry Lanoë, agriculteur En 2003, j’ai relié la ferme où je suis agriculteur, à Brières-les-Scellés Essonne, au cap Finisterre, en passant par Vézelay et Le Puy-en-Velay, soit 2 400 km. Mais il me manquait quelque chose. En effet, quand on rentre de Saint-Jacques, on pense tous les jours au chemin accompl i le soleil, les rencontres, les belles églises. Pour que le puzzle soit complet, il faut y ajouter le retour. D’ailleurs, au Moyen-Âge, le pèlerin ne revenait pas en avion !J’ai donc effectué ce retour par le Camino francés durant l’hiver 2009-2010. Ces trois mois d’une rare intensité, complémentaires des deux mois de marche de l’aller, m’ont réconcilié avec l’amour d’autrui, de la nature, et avec la vie. "On revient, on met cap à l’Est. Et l’Orient, c’est le soleil levant, symbole de résurrection. "Quand on va vers Saint-Jacques, on se dirige vers le Couchant. Ce chemin a quelque chose à voir avec la mort, la maladie, la souffrance. Quand on revient, on met cap à l’Est. Et l’Orient, c’est le soleil levant, symbole de avoir brûlé mon tee-shirt au cap Finisterre, je suis donc rentré à pied chez moi. A ceux qui m’interrogeaient sur ma destination, je répondais “Je rejoins ma cathédrale – c’est-à-dire ma maison.” J’avais compris que la joyeuse aventure du chemin, jalonnée de rencontres et de beaux paysages, était finie. Il me fallait faire peau neuve, reprendre ma vie en ce retour, j’ai aussi aidé beaucoup de pèlerins, en rassurant ceux qui étaient en proie à la peur ou au je n’ai plus le désir de repartir. C’est comme si j’avais bouclé la boucle . Je me suis réveillé de mon rêve, et je vis mon quotidien dans la réalité. Avec ma femme et mes deux enfants, il m’arrive d’accueillir des pèlerins qui traversent l’Essonne. Rendre ce que l’on a reçu sur le chemin, c’est aussi une manière de prolonger le retour ! »
24 décembre 2013 Messe de Noël. Messe des familles 19h, Eglise de la Trinité, Paris 75, France. Voici venu l’instant de la messe où le lecteur doit s’acquitter de sa fonction. Est-il superflu de rappeler que le lecteur doit d’abord savoir exactement à quel moment il doit intervenir ? Nous le répétons ceux qui ont l’habitude n’ont pas de problème. Mais celui qui va lire pour la première fois, ou qui n’a pas lu depuis longtemps, ne sait plus tout d’un coup où se place la première lecture, bien qu’il aille à la messe tous les dimanches. Mais le responsable veille ! La mise en place du lecteur Le lecteur ne doit pas s’avancer vers le pupitre avant que la prière d’ouverture soit achevée, mais, en revanche, il doit le faire, sans attendre, dès que l’Amen est prononcé. Il s’avance calmement, sans détour ni précipitation. Il prend son temps. Il ne cherche pas à éviter le haut de la nef centrale. S’il passe devant l’autel, il fait un léger arrêt et s’incline. Outre qu’il s’agit d’un acte liturgique, ce déplacement peut diminuer le trac en faisant circuler le sang et en installant le calme dans tout l’organisme. Arrivé à l’ambon c’est le terme liturgique qui désigne le pupitre d’où se font les lectures, il ne bondit pas sur le premier mot, mais s’assure que le livre est à la bonne page et que le micro est à la bonne hauteur, c’est-à-dire la sienne et, d’abord, qu’il est ouvert on = ouvert, off = fermé. Dans bien des cas, il aura, d’ailleurs, fallu faire un essai de micro avant la messe. Enfin, la bonne position pour lire est la suivante – les deux pieds bien posés par terre et non pas en équilibre instable sur un seul ; – les talons parallèles et légèrement écartés ; – les pointes des pieds comme les aiguilles d’une horloge marquant 10 heures 10 ; – les deux mains sur les bords droit et gauche du bas du pupitre. De cette position bien campée, dépend aussi la lutte contre le trac. Le regard Lorsqu’il est ainsi en place, le lecteur regarde un instant l’assemblée, non pour dire Je suis là ! », mais pour considérer tous ceux à qui il va lire la Parole, et particulièrement les fidèles qui sont le plus loin de lui, au fond de l’église ou sur les côtés. Ce regard peut durer un peu si le silence n’est pas encore parfaitement établi, car la lecture ne devra commencer que lorsque auront cessé tous les bruits de chaises, de feuilles ou de toux. Contrairement à ce que l’on entend dire fréquemment et à ce que l’on voit !, le lecteur n’a pas à regarder l’assemblée quand il lit, sinon très exceptionnellement, à la fin d’un paragraphe ou pour souligner une formule. En tout cas, pas à chaque point, et encore moins tous les trois mots c’est ce que l’on appelle le tic à la poule ! ». Certains pensent qu’on communique davantage si on regarde c’est faux. D’abord, ce n’est pas sa parole que lit le lecteur, mais celle de Dieu. Il n’a donc pas à regarder ceux à qui il parle comme s’il prêchait ou donnait un avis. Ensuite, ceux qui regardent souvent le font inconsciemment, pour se rassurer et tenter de mesurer l’effet de leur voix ; à moins que ce ne soit, au contraire, pour manifester qu’ils sont très à l’aise trop !. C’est donc par une plus grande formation technique que le lecteur pourra être rassuré ou mesurer ses effets, et non par ses coups de tête disgracieux et à contresens, dangereux même, car ils risquent de faire perdre la bonne ligne. En réalité, la vraie communication dans l’acte de lecture ne vient pas du regard à l’assemblée, mais d’une parfaite diction portée par une voix intense et soutenue. En revanche, il est bien que ce soit en regardant l’assemblée que le lecteur, après l’avoir lue du regard, fasse l’annonce de la lecture Lecture de la lettre de saint Paul / Apôtre / aux Romains. » Tout le monde peut dire ces dix mots sans regarder le texte. Puis le lecteur fait une pause durant laquelle il respire profondément et rejoint son texte des yeux, et il commence. La respiration Durant ce temps de mise en place, le lecteur a commencé à respirer calmement, profondément et par le ventre. La plupart des gens respirent mal parce qu’ils ne savent pas respirer. Ils le font par le haut de la poitrine en soulevant les épaules ; moyennant quoi, un quart seulement des poumons est rempli. Le souffle est donc court et la parole aussi hachée, saccadée, essoufflée ! Cet effet est naturellement augmenté dès que se manifeste une émotion, et redoublé dès qu’apparaît le trac. Or c’est par le bas des poumons par le ventre ! qu’il faut respirer, sans soulever les épaules, mais en les reculant légèrement et en gonflant le ventre. Si l’on remplit un verre, on commence toujours par remplir le fond en premier ! Éviter donc à tout prix les grands coups de poitrine. Une nouvelle respiration par le ventre aura lieu aux pauses. En cas de besoin, on fera une rapide et légère respiration par le nez. Cela dit, la respiration ne s’apprend pas par correspondance. Mais il y a chez vous ou près de chez vous un professeur de gymnastique ou un médecin qui fait pratiquer telle méthode de relaxation ou un professeur de chant au conservatoire. Que ce spécialiste du souffle » soit pratiquant ou non, il ne demandera pas mieux que de venir un jour vous donner quelques indications et, même, vous faire faire quelques exercices respiratoires. On ajoutera sur ce point que la bonne respiration ne guérit pas du trac de grands acteurs l’ont eu durant toute leur carrière, mais est le seul et unique moyen de le combattre, en le maîtrisant pour en calmer les effets d’essoufflement et d’accélération du rythme cardiaque. La voix On a celle qu’on a, plus ou moins belle, plus ou moins timbrée, mais il faut avoir appris à s’en servir. On entend des lecteurs à voix de baryton faire une lecture en prenant un ton beaucoup trop bas, ou des lectrices qui ont une belle voix grave et qui font la lecture d’une toute petite voix aiguë. On a la voix qu’on a, mais on a aussi un registre une étendue de sons où la voix sonne mieux on dit qu’elle est bien placée ». Le professeur de chant local sera le meilleur conseiller à ce sujet. Mais, à défaut, un travail d’équipe dans l’église elle-même les participants qui ne sont pas en train de lire étant au fond de l’église et non à trois mètres du lecteur permettra assez vite que soient repérées par le groupe les anomalies vocales Mais enfin, quand tu nous parles dans la vie, tu ne nous parles pas avec cette voix-là ! » Cela dit, la parole publique réclame que le lecteur utilise la partie haute de son bon registre. Elle réclame également qu’on parle loin », c’est-à-dire pour ceux qui sont le plus éloignés, même si l’on dispose d’une bonne sonorisation nous reviendrons sur ce point. Le ton Vous savez il y a le ton école primaire », le ton professoral, le ton théâtral… Mais quel est le ton juste pour une lecture biblique ? Cela dépend, bien sûr, du genre littéraire du texte voir plus haut le ton du lyrisme n’est pas le ton du doctrinal ou du récit. Cela dépend aussi du lecteur qui a sa personnalité, son tempérament, son timbre de voix le ton Jouvet n’est pas celui de Claude Rich. En règle générale, le ton d’une lecture réclame une grande sobriété de variation qu’est-ce à dire ? On pense trop que mettre le ton signifie davantage chanter les phrases. C’est le contraire ! Dans la diction, le passage du texte le plus dramatique devra être le plus proche du recto-tono. Pas du tout un recto-tono de lecture au réfectoire d’un couvent ou d’un séminaire ! Mais une sorte d’intensité vibratoire à l’intérieur des syllabes déclamées. Comment ? Beaucoup de lecteurs commencent une phrase en haut et la terminent en bas ; cela donne à peu près C’est catastrophique de laideur et de monotonie. Au contraire, le ton soutenu demande que l’on monte À l’inverse de ce qu’on entend habituellement, les fins de phrase ne doivent presque jamais se terminer par une descente, mais par une montée qui soutient le sens et l’ouvre à l’auditeur au lieu d’assommer ou de clore. Mais comme il faut lire en faisant monter le ton exemple 2, il faudra veiller, pour que la finale ne soit pas trop haut perchée, à redescendre un peu dans les quelques mots qui la précèdent. Mais attention, n’allez surtout pas chanter ces notes ! Elles ne constituent qu’une idée de ce qui doit se passer dans la voix parlée. En réalité, celle-ci est bien plus sensible que la voix chantée et peut aisément pratiquer les quarts de ton. La vitesse C’est le dernier point technique qu’il faudra travailler. La vérité, c’est qu’un lecteur lit à la bonne vitesse à partir du moment où il a l’impression qu’il lit trop lentement et qu’il en est ridicule !. Nous l’avons dit le son va plus vite que le sens. Or, ce n’est pas pour le son mais pour le sens que le lecteur lit. On dira qu’avec la sonorisation il n’y a plus de problème. Que si ! D’abord, l’acoustique de l’église est plus ou moins bonne et la sonorisation plus ou moins bien adaptée. On devra connaître le temps de réverbération d’un son. On frappe dans ses mains ou l’on pousse un Ah ! » fort et bref, et l’on chronomètre le nombre de secondes où l’on entend le son se répandre – durer. Cela peut aller jusqu’à huit secondes. Il est facile de comprendre que, dans ce cas, plus on parle vite, plus on va émettre de sons-syllabes qui seront entendus en même temps parce que la réverbération les maintient. On risque la confusion la plus totale et, donc, l’incompréhension du texte. Cela signifie que, même dans les meilleurs cas, la sonorisation, si elle permet de combler des distances, ne supprime pas l’espace dans lequel elle fait résonner et quelquefois tourbillonner le son. Chaque église a sa personnalité spatiale ». Le lecteur étudiera celle de sa propre église. Mais, quoi qu’il en soit, c’est seulement par un effort de lecture calme qu’il aura une chance d’être compris. Cet article est extrait de Proclamer la Parole, Guides Célébrer n°1
menu de baptême à préparer la veille