LesymptĂŽme le plus Ă©trange : le syndrome de la langue qui brĂ»le Natacha, j’ai des faiblesses dues Ă  la fatigue qui entaine du stress et des vertiges, et quand cela arrive dans le cadre du travail, c’est angoissant. Pour mon mĂ©decin, c’est dans la tĂȘte, mais je n’ai jamais Ă©tĂ© Ă  ce point, mĂȘme en ayant un terrain anxieux. Sans compter les bouffĂ©es de chaleur, et un SPM Languequi pique et stress - Guide. Allergie kiwi langue qui pique - Forum - SantĂ©. Glossite : symptĂŽmes, durĂ©e, comment la soigner ? - Guide. piercinglangue qui piquela danse d'hiver maternelle. Credit Solution Experts Incorporated offers quality business credit building services, which includes an easy step-by-step system designed for helping clients build their business credit effortlessly. Toggle navigation. ginette qu'on bourre Ă  la tĂȘte qui pivote ; netflix bloquĂ© Ă  99 bouygues; citation islam courte; apple pay impossible Picottementsinsupportables Ă  la langue. par LeĂŻla » lundi 01 janvier 2018 22:41. Bonjour, Peut ĂȘtre une carence en vitamine b12. Alors par contre pour les analyses c'est pas toujours facile de se le faire prescrire et de trouver un labo qui fait le test urinaire qui est le seul fiable contrairement Ă  la prise de sang. Bonsoir j'ai la langue et les gencives qui me pique. Il semblerait que ce soit un champignon. ça a commencĂ© quelques jours aprĂšs que j'ai commencĂ© Ă  vapoter. Vu avec mon pharmacie qui me conseille de voir le mĂ©decin pour qu'il me donne un traitement. Ce serait peut-ĂȘtre dĂ» Ă  un composant du e-liquide ou voir ma la e-clope. Jai la langue qui pique!; Forum de discussion destinĂ© aux patients souffrant de maladies thyroĂŻdiennes et notamment ceux ayant subi ou devant subir une ablation de la thyroĂŻde PĂ©riodiquement(1 Ă  2 fois par an), une sensation de brĂ»lures (comme un \"coup de soleil\") apparaĂźt le long des nerfs. Sur la peau, rien n'est visible. C'est seulement trĂšs sensible lorsque l'on frĂŽle simplement la peau. Lorsque l'on appuie fortement, la douleur semble disparaĂźtre. Cela commence par l'avant-bras, puis la douleur Lalangue qui brule et qui pique 30 Juin 2020 EN SAVOIR PLUS >>> Ces derniers sont frĂ©quents, mais partent d'eux-mĂȘmes en une Ă  deux semaines sans laisser de cicatrices.Dans tous les cas, une langue d'aspect anormal doit amener Ă  consulter.Il peut ĂȘtre la cause de Elles'est enduit de piment. - page 2 - Topic Chatte 'Ă©picĂ©e' langue qui pique pdt cun du 10-06-2014 10:16:40 sur les forums de jeuxvideo.com ï»żLangueet gorge qui brule !!! ne sait plus quoi faire HELP. 7 rĂ©ponses /. Dernier post : 15/04/2011 Ă  14:16. I. ice45ox. 15/04/2011 Ă  11:45. Salut, j'ai 24 ans et cela va bientot faire un mois que j'ai le cotĂ© droit de la langue qui me pique et brule, et j'ai mal du mĂȘme cotĂ© dans la gorge la douleur va jusque dans l'oreille. pG3E. La rhinite hypertrophique est une inflammation de la muqueuse. Cette pathologie peut ĂȘtre chronique – et donc durer dans le temps – ou ĂȘtre aiguĂ«. Face Ă  une rhinite hypertrophique il est conseillĂ© de consulter un allergologue ou un Les causes de la rhinite hypertrophique sont multiples, et peuvent dĂ©couler d’un environnement climatique dĂ©favorable, de virus ou d’allergĂšnes, d’un systĂšme immunitaire affaibli, etc.
 Liquid error Error in tag 'section' - 'article-content-modifier-v2' is not a valid section type Dossier d'Odonto-Stomatologie HomĂ©opathique. Mycoses, lichen et autres affections tenaces de la cavitĂ© buccale. Par le Dr Christian Garcia. LES MYCOSES BUCCALES Les mycoses buccales sont essentiellement dues au Candida albicans, une levure particuliĂšrement impliquĂ©e et prĂ©pondĂ©rante en pathologie humaine. Les autres variĂ©tĂ©s de Candida sont = tropicalis, pseudotropicalis, guillermondi et krusei. Les candidoses buccales regroupent plusieurs formes cliniques muguet, langue noire villeuse... Il est frĂ©quent que la localisation buccale ne soit pas isolĂ©e et participe plutĂŽt Ă  une vĂ©ritable maladie Ă  localisations multiples vulvo-vaginale, anale, aines, seins, ombilic, plis divers doigts..., tube digestif, voies respiratoires, etc... Cependant, il faut rappeler que le candida ne devient pathogĂšne que lorsque la flore microbienne est perturbĂ©e, ce qui ouvre le chapitre des causes favorisantes. Le candida est un germe opportuniste dont la virulence se manifeste lorsque la rĂ©ponse immunitaire diminue pour diverses raisons, soit spontanĂ©ment, soit par suite de problĂšmes pathologiques gĂ©nĂ©raux ou mĂ©dicamenteux antibiothĂ©rapie au long cours par exemple. Ainsi constate-t-on que diverses populations se trouvent plus particuliĂšrement exposĂ©es Les enfants et les personnes ĂągĂ©es tout simplement en raison de l'Ă©tat physiologique ou pathologique de leur systĂšme immunitaire. Les diabĂ©tiques non Ă©quilibrĂ©s, chez qui il est vain d'attendre un quelconque rĂ©sultat thĂ©rapeutique local sans rééquilibre de la glycĂ©mie. Certains malades atteints de maladies endocriniennes = insuffisance rĂ©nale, hypothyroĂŻdie, hypoparathyroĂŻdie
 A l'Ă©vidence les malades sous traitements immunodĂ©presseurs chimiothĂ©rapie, corticothĂ©rapie au long cours ou atteints de maladies immunosuppressives dont le SIDA est la plus dĂ©monstrative. Il ne faut pas oublier le rĂŽle favorisant des ƓstrogĂšnes pilule contraceptive, des antiparasitaires mĂ©tronidazole. Les antibiothĂ©rapies itĂ©ratives, massives, interrompues trop tĂŽt et mal conduites. Les formes cliniques buccales 1/ Le muguet Le muguet est plus frĂ©quent chez l’enfant, notamment en crĂšches ou en maternitĂ© et chez l’adulte dĂ©bilitĂ© par une maladie grave ou dĂ©compensĂ©e diabĂšte, convalescence difficile, tuberculose, etc... Chez l’enfant, on peut voir des formes multifocales, dont certaines gĂ©nĂ©ralisĂ©es peuvent entraĂźner la mort, surtout d’ailleurs en raison de l’état gĂ©nĂ©ral dĂ©ficient qui a prĂ©cĂ©dĂ© et qui explique la candidose. Il est Ă©vident que le tout jeune enfant, il n'est pas facile de faire prĂ©ciser les signes cliniques subjectifs comme la sensation de brĂ»lure ou le goĂ»t mĂ©tallique, ce qui n'est plus le cas des lĂ©sions objectives Ă  type d'efflorescences blanchĂątres caractĂ©ristiques, faciles Ă  racler Ă  l'aide d'une spatule pour confirmer le diagnostic. 2/ La langue noire villeuse ou pileuse La coloration noire de cette glossite est due Ă  la kĂ©ratinisation augmentĂ©e aprĂšs hypertrophie de la gaine cornĂ©e des papilles. Les papilles peuvent ainsi atteindre jusqu’à 1 cm de longueur. En gĂ©nĂ©ral, le candida albicans n’est pas le responsable unique. Plusieurs autres causes sont avancĂ©es, comme les troubles hĂ©pato-digestifs, la tuberculose, l’abus de bains de bouche oxygĂ©nĂ©s, et surtout l’abus d’antibiotiques. 3/ La stomatite Ă©rosive pemphigoĂŻde Ă  Candida Cette stomatite bulleuse peut avoir pour cause le candida albicans. 4/ Les candidoses au cours des antibiothĂ©rapies ou corticothĂ©rapies la langue noire villeuse n'est qu'une illustration. oOo Il faut rappeler que le candida albicans est un hĂŽte saprophyte des muqueuses, ce qui n’est pas le cas pour la peau, le sang, les urines ou les phanĂšres. Par consĂ©quent, sa prĂ©sence dans la salive n’est pas un argument suffisant pour Ă©tablir la rĂ©alitĂ© d’une candidose, il faut ajouter la prĂ©sence de plusieurs Ă©lĂ©ments fongiques lors de prĂ©lĂšvements successifs, mais surtout la rapiditĂ© de croissance des souches. Ensuite, il faut souligner les relations de symbiose entre Candida et bacille de Koch. Candida et staphylocoque. Candida et colibacille. L’infestation peut se faire Par contiguĂŻtĂ© lors d’une infection de voisinage du fait de la prĂ©sence saprophyte du candida infections buccales, laryngĂ©es, gĂ©nitales, etc... Par voie sanguine Ă  partir de l’intestin. Par contagion directe relations sexuelles, candidose du nouveau-nĂ© Ă  partir d’une mycose vaginale de la mĂšre, contagion du personnel mĂ©dical, candidose iatrogĂšne cathĂ©ter par exemple. CEPENDANT N’ IMPORTE QUI NE FAIT PAS DE CANDIDOSE ! Le rĂŽle du " terrain " est primordial, notion qui n’a pas Ă©chappĂ© aux homĂ©opathes. Les officiels reconnaissent les causes gĂ©nĂ©rales suivantes 1° L’état gĂ©nĂ©ral dĂ©ficient il est de constatation courante que les mycoses concernent davantage les prĂ©maturĂ©s, les grands malades dĂ©bilitĂ©s, ou atteints d’affections malignes dont certaines hĂ©mopathies, ou de troubles de la rĂ©ponse immunitaire. 2° Les dĂ©sĂ©quilibres hormonaux sont incriminĂ©s, dont le diabĂšte demander un contrĂŽle de la glycĂ©mie devant toute mycose rebelle, l’insuffisance thyroĂŻdienne, la grossesse qui favorise les infections gĂ©nitales... 3° L’ñge le muguet est particuliĂšrement frĂ©quent chez l’enfant ou chez le vieillard, la langue noire villeuse chez l’adulte. 4° Certains facteurs alimentaires = dĂ©nutrition, carences vitaminiques vitamine A surtout. Parmi les causes locales, il faut rappeler et rechercher L’antibiothĂ©rapie prolongĂ©e ou itĂ©rative, qui perturbe l’équilibre de la flore microbienne locale bouche ou vagin et surtout intestinale. Les corticoĂŻdes au long cours qui dĂ©sorganisent les mĂ©canismes immunitaires et qui, pour les homĂ©opathes, sont responsables de la mise en oeuvre du mode rĂ©actionnel sycotique. Les ƓstrogĂšnes, dont la pilule contraceptive qui serait responsable de vaginites, parfois Ă  candida. Les psychotropes qui peuvent influencer la sĂ©crĂ©tion salivaire dans le sens de la diminution et abaissement du PH salivaire. Les antimitotiques et les immunosuppresseurs, du fait de leur retentissement Ă©vident sur la rĂ©ponse immunitaire. Certains mĂ©dicaments dĂ©rivĂ©s de l’imidazole utilisĂ©s en traitement local d’une vaginite peuvent favoriser une candidose vaginale et par contagion une candidose buccale. La radiothĂ©rapie qui entraĂźne souvent une sĂ©cheresse buccale. Une hygiĂšne inexistante en particulier chez les porteurs de prothĂšses et le tabagisme. Le traitement classique Localement, il convient d’alcaliniser le milieu buccal par des bains de bouche appropriĂ©s, dont ceux contenant du bicarbonate de soude. On peut Ă©galement badigeonner plusieurs fois par jour les lĂ©sions mycosiques avec des antifongiques en suspensions ou en pommades. Le mĂ©decin proposera, dans les candidoses post-antibiotiques une stĂ©rilisation du tube digestif par des comprimĂ©s per os de "nystatine", ou "d'imidazole", qui ont une action locale sur la muqueuse intestinale. Sur le plan gĂ©nĂ©ral, deux antifongiques sont les plus connus FUNGIZONE amphotĂ©ricine B et MYCOSTATINE mystatine. Ils sont souvent efficaces mais prĂ©sentent quelques risques iatrogĂšnes nĂ©phrotoxicitĂ© pour le premier avec risque hĂ©patique et neurologique et risque allergique pour le second. Dans les cas de candidoses diffuses sĂ©vĂšres ou Ă  titre prĂ©ventif chez les immunosupprimĂ©s, on peut utiliser le miconazole per os Daktarin, le clotrimazole, la 5-fluorocytosine Ancotil ou le kĂ©toconazole Nozoral. NE PAS OUBLIER LES ALLERGIES A CANDIDA Le candida albicans peut ĂȘtre responsable d’allergies dont plusieurs formes sont dĂ©crites Les manifestations cutanĂ©es eczĂ©ma paupiĂšres, cuir chevelu, conduit auditif externe, pĂ©rinĂ©e, organes gĂ©nitaux externes..., dyshidrose, urticaire, oedĂšme de Quincke, nĂ©vrodermite, prurit, parakĂ©ratoses.... Les manifestations respiratoires coryza spasmodique, sinusite, asthme... Les manifestations muqueuses stomatite, glossite, pharyngite, conjonctivite... Les manifestations digestives brĂ»lure gastrique, colite chronique, Ɠsophagite... Autres manifestations cĂ©phalĂ©es, migraines, arthralgies... On imagine facilement la difficultĂ© du diagnostic lorsque le malade consulte pour l’une de ces manifestations. Il n’est pas Ă©vident de penser Ă  une allergie au candida, surtout dans les formes frustes de candidoses. Le diagnostic sera Ă©tabli ou confirmĂ© par la positivitĂ© des tests d’allergie Ă  la candidine. Cette allergie est intĂ©ressante Ă  dĂ©couvrir et Ă  connaĂźtre pour le traitement homĂ©opathique qui proposera, en plus du mĂ©dicament de fond, quelques prises de POUMON-HISTAMINE 15 CH, une Ă  deux fois par jour lors d'une poussĂ©e aiguĂ«. Le traitement homĂ©opathique Les propositions qui suivent concernent en fait toutes les affections citĂ©es dans ce cours. La mĂ©thodologie homĂ©opathique reste la mĂȘme, quelle que soit l’affection, sauf mention spĂ©ciale. Car, s’il est nĂ©cessaire sur le plan didactique de " saucissonner " ces diffĂ©rents chapitres, la prescription homĂ©opathique ne tient compte que de la personnalitĂ© rĂ©actionnelle du patient, et de lui seul. Dans des affections aussi rĂ©cidivantes que celles Ă©tudiĂ©es ici, il est logique de proposer un traitement en trois plans le plan diathĂ©sique, qui reprĂ©sente la " prise en charge " du terrain de prĂ©disposition qui seul explique le caractĂšre rĂ©cidivant - le plan symptomatique qui rĂ©pond Ă  une poussĂ©e aiguĂ« et qui valorise les symptĂŽmes prĂ©sents Ă  ce moment avec autant que possible leurs modalitĂ©s - le plan Ă©tiologique qui se propose de " neutraliser " les causes Ă©ventuelles, chaque fois qu’elles sont identifiĂ©es biothĂ©rapiques. 1/ LE PLAN DIATHÉSIQUE Dans son ouvrage " Les maladies de la peau " Cahier de MĂ©decine homĂ©opathique n°2 - MASSON 1987 - p. 127, Roland ZISSU prĂ©cise l’ordre d’importance dĂ©croissant de chaque mode rĂ©actionnel dans le traitement des mycoses 1° LE MODE RÉACTIONNEL SYCOTIQUE vient en tĂȘte, d’abord en raison du rĂŽle favorisant des facteurs d’atteinte du systĂšme immunitaire, expliquant les caractĂ©ristiques Ă©volutives de ces maladies chronicitĂ©, torpiditĂ©, rĂ©sistance aux traitements chimiques ou homĂ©opathiques. 2° LE MODE RÉACTIONNEL PSORIQUE, dans sa phase asthĂ©nique, avec dĂ©compensation du malade du fait du blocage des Ă©liminations. Les troubles deviennent alors torpides et rĂ©cidivants, notamment avec atteinte Ă©lective des orifices cutanĂ©o-muqueux. 3° LE MODE RÉACTIONNEL TUBERCULINIQUE apparaĂźt un peu en retrait, mais l’atteinte des muqueuses traduit des Ă©liminations qui ne soulagent pas, du fait de l’encombrement veineux, lui-mĂȘme favorisant les atteintes inflammatoires de la muqueuse buccale entre autres. 4° LE MODE RÉACTIONNEL LUÉTIQUE bien que citĂ© ici en derniĂšre position occupe en fait une place originale, du fait de sa physio-pathologie lĂ©sionnelle, caractĂ©risĂ©e par des micro-endartĂ©rites oblitĂ©rantes, expliquant la tendance aux ulcĂ©rations nĂ©crotiques. Dans les atteintes de la muqueuse buccale Ă©tudiĂ©es ici, sont retrouvĂ©es la torpiditĂ©, la dĂ©gradation de l’état gĂ©nĂ©ral du fait de pathologies gĂ©nĂ©rales lourdes et de leurs traitements chimiques. Les remĂšdes de ces modes rĂ©actionnels gĂ©nĂ©raux ont souvent Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s et ne seront pas repris ici. Nous renvoyons aux ouvrages de rĂ©fĂ©rences, dont le Manuel de MĂ©decine homĂ©opathique de R. ZISSU et de M. GUILLAUME ou notre ouvrage personnel " HomĂ©opathie, terrain et odonto-stomatologie " MASSON 1989. 2/ LE PLAN SYMPTOMATIQUE Il faut croire que ce sujet des mycoses n’a pas inspirĂ© les auteurs car sur 10280 articles rĂ©fĂ©rencĂ©s par nous il n’y a qu’un seul article et encore traite-t-il des mycoses respiratoires. Il en est de mĂȘme des rĂ©pertoires et des matiĂšres mĂ©dicales. Au grĂ© de nos recherches, nous avons pu trouver mention des mĂ©dicaments suivants Pour le muguet ARGENTUM NITRICUM, ARSENICUM ALBUM, BAPTISIA, BELLADONA, BORAX, CAPSICUM ANNUUM, CARBO VEGETABILIS, CAUSTICUM, CHINA, HEPAR SULFUR, HYDRASTIS, KALI BICHROMICUM, KREOSOTUM, MERCURIUS SOL. , CYANATUS, CORROSIVUS, NATRUM CARBONICUM, NATRUM PHOSPHORICUM, NITRI ACID., PENICILLINUM, PHYTOLACCA, PSORINUM et SULFUR. On retrouve Ă  peu prĂšs les mĂȘmes, et c’est normal, pour les mycoses buccales ajouter Ă  la liste prĂ©cĂ©dente = ANTIMONIUM CRUDUM, CALCAREA CARBONICA, DULCAMARA, FLUORIC ACID., GRAPHITES, LUESINUM, MEDORRHINUM, NATRUM MURIATICUM, NATRUM SULFURICUM, SEPIA, SILICEA, SULFUR, THUYA et TUBERCULINUM. 3/ LE PLAN ÉTIOLOGIQUE Ce plan impose Ă  l’évidence la mise en cause d’un agent dĂ©clenchant, antibiotiques, corticoĂŻdes, etc... ou l’utilisation thĂ©rapeutique de la souche en cause CANDIDA ALBICANS par exemple. Penser Ă©galement aux causes psychogĂšnes Ă©voquĂ©es plus haut. Voici quelques commentaires sur certains d’entre eux. PENICILLINUM Cet antibiotique de la famille des b-lactamines a fait l’objet d’une pathogĂ©nĂ©sie au dĂ©but des annĂ©es cinquante par M. GUERMONPREZ. Cette expĂ©rimentation confirme la pratique clinique = rĂ©actions iatrogĂšnes aux antibiotiques en gĂ©nĂ©ral, mais surtout aux pĂ©nicillines, dont les mycoses = langue noire villeuse en partie dĂ©papillĂ©e et douloureuse, Ă©pidermomycoses surtout surinfectĂ©es, macĂ©rĂ©es et suintantes SEPIA, lichen THUYA. La langue noire villeuse est une donnĂ©e caractĂ©ristique des consĂ©quences ou des accidents de la pĂ©nicilline au point que M. GUERMONPREZ en fait un symptĂŽme-guide ou Key-note. Les officiels le reconnaissent volontiers. La bouche est l'une des cibles de la pĂ©nicilline = stomatite, glossite ƓdĂ©mateuse peu douloureuse, muguet qui peut s'Ă©tendre Ă  tout le tube digestif. De mĂȘme, la pĂ©nicilline exalte toutes les formes de mycoses, pas seulement au niveau des muqueuses, mais Ă©galement au niveau de la peau pityriasis versicolor, intertrigos, etc
. GUERMONPREZ a constatĂ© Ă©galement au cours de ses expĂ©rimentations des "douleurs dentaires sur un fond de sensibilitĂ© sourde des dents, spĂ©cialement des incisives et canine supĂ©rieure droite, avec extension de la douleur au sinus maxillaire droit qui est le siĂšge d'inflammation et d'infection, sinusite d'origine dentaire" [L'HomĂ©opathie française - 1955 - n°5, p. 270.]. On peut le prescrire en 9 ou 15 CH deux Ă  trois fois par semaine sur la notion de cause Ă©ventuelle favorisante Ă  la suite d’une antibiothĂ©rapie intensive. Mais son action sera encore plus efficace si l’on retrouve quelques-uns des signes suivants asthĂ©nie, frilositĂ©, fĂ©bricule autour de 38°, suppurations rĂ©cidivantes et traĂźnantes, mycoses, lichen, rhumatismes ou arthralgies, Ă©ruptions cutanĂ©es furonculose, urticaire, eczĂ©ma, oedĂšme..., nĂ©vralgies sus et rĂ©tro-orbitaires ou dentaires, verrues, tumeurs bĂ©nignes. GUERMONPREZ affirme que PENICILLINUM se situe entre SULFUR et HEPAR SULFUR ou THUYA. Sa fiĂšvre Ă©voque FERRUM PHOSPHORICUM, son angine et certaines algies PHYTOLACCA, ses suppurations traĂźnantes et sa frilositĂ© SILICEA et ARSENICUM ALBUM. MUCOR MUCEDO culture d’une variĂ©tĂ© de champignon mycĂ©lien. Ce biothĂ©rapique sera d’autant plus efficace que la mycose apparaĂźt ou se trouve aggravĂ©e au printemps et amĂ©liorĂ©e par un sĂ©jour prolongĂ© au bord de la mer. Il ne faut pas attendre de miracle de ce mĂ©dicament. LE LICHEN PLAN BUCCAL Le lichen plan est une affection dermatologique, caractĂ©risĂ©e par des Ă©ruptions inflammatoires, prurigineuses, rĂ©cidivantes, faites de petites papules discrĂštes, Ă  contours polygonaux, qui finissent par confluer en plaques rugueuses et squameuses. La prĂ©sence de lĂ©sions buccales est frĂ©quente 50% des cas. Il ne faut pas sĂ©parer arbitrairement le lichen plan buccal du lichen plan tout court, maladie gĂ©nĂ©rale mais Ă  localisations diverses. Il s’agit de la mĂȘme maladie. Cependant, cette maladie reste assez rare, elle touche Ă  peu prĂšs 0,5 Ă  1,5% de la population. Le lichen plan buccal siĂšge sur la face interne des joues face postĂ©rieure, sous forme de ponctuations blanches, isolĂ©es, ou de rĂ©seaux et d’arborisations brillantes, sur le dos de la langue stries blanchĂątres, plaques ou arborisations, ou nappes ou traĂźnĂ©es opalescentes, sur le bord libre des lĂšvres fines arborisations brillantes et encore sur le palais, sur la gencive notamment derriĂšre les dents de sagesse. Au niveau de la langue, ces plaques sont dues Ă  un Ă©paississement de l’épiderme lingual qui submerge les papilles, elles-mĂȘmes moins dĂ©veloppĂ©es, voire atrophiĂ©es. Les lĂ©sions plus importantes donnent un aspect sclĂ©reux, avec des zones dĂ©papillĂ©es, le tout formant un rĂ©seau. Il existe une forme circinĂ©e assez rare avec des taches ovalaires de 7 Ă  8 mm de long sur 3 ou 4 mm de large, avec une zone centrale d’aspect sain. Classiquement, plusieurs formes cliniques sont dĂ©crites La forme banale avec les taches en rĂ©seaux sus-dĂ©crites, le plus souvent peu active absence d’érythĂšme. La forme sclĂ©reuse hypertrophique, siĂ©geant le plus souvent Ă  la face postĂ©rieure de la joue, autour de la dent de sagesse infĂ©rieure. Les lĂ©sions s’étendent en nappes, d’épaisseur irrĂ©guliĂšre, parfois mamelonnĂ©es, ou vĂ©gĂ©tantes. Une forme sclĂ©reuse atrophique, plus frĂ©quente, sur la face interne des joues ou sur la langue. La lĂ©sion donne un aspect lisse, avec quelques sillons blanchĂątres, qui peuvent Ă©voquer la syphilis lorsqu’ils sont profonds. Enfin, une forme Ă©rosive, assez frĂ©quente, pratiquement la seule Ă  donner des douleurs, notamment au contact des aliments. La lĂ©sion est rouge, Ă©rosive, Ă  fond oedĂ©matiĂ©, de forme irrĂ©guliĂšre, parfois losangique, frĂ©quemment sur-infectĂ©e. Le problĂšme du diagnostic et de l’étiologie Histologiquement, le lichen plan est assez bien caractĂ©risĂ©. Mais cliniquement, le diagnostic diffĂ©rentiel doit ĂȘtre fait avec une leucoplasie, une candidose, voire une lĂ©sion carcinomateuse, ou mĂȘme des aphtes atypiques, ou une stomatite herpĂ©tique ou enfin un Ă©rythĂšme polymorphe. La kĂ©ratose tabagique doit ĂȘtre Ă©cartĂ©e. On doit penser Ă©galement au lupus Ă©rythĂ©mateux dissĂ©minĂ©, qui donne des lĂ©sions en forme de taches arrondies saillantes, rouges avec des points ou des traĂźnĂ©es blanchĂątres. Le diagnostic est confirmĂ©, Ă©ventuellement, par la prĂ©sence de papules arrondies de 1 Ă  2 mm, rosĂ©es et brillantes, parfois recouvertes de squames. A l’heure actuelle, la cause reste encore inconnue. Comme toujours dans ces cas, on incrimine divers facteurs dĂ©clenchants comme certaines intoxications arsenic, bismuth, or, produits photographiques couleur. Enfin, on a constatĂ© dans un grand nombre de cas que l’éruption faisait suite Ă  un choc Ă©motionnel ou Ă  un stress, comme d’ailleurs lors de poussĂ©es d’aphtes ou d’herpĂšs. Le traitement en mĂ©decine classique Faute d’une connaissance suffisante de la cause, le traitement classique va de l’abstention dans les formes asymptomatiques Ă  la suspension d’un Ă©lĂ©ment toxique mĂ©dicament par exemple. En cas de formes cutanĂ©es, on propose un anti-histaminique lorsqu’il y a prurit intense. Enfin, pour les formes cutanĂ©es et/ou buccales importantes, la corticothĂ©rapie par voie gĂ©nĂ©rale est pratiquĂ©e, mais pour de courtes pĂ©riodes. Les formes naturellement rĂ©solutives sont exceptionnelles. On constate le plus souvent une Ă©volution chronique, durant des annĂ©es, avec des poussĂ©es plus ou moins intenses ou prolongĂ©es. Il existe tout de mĂȘme un risque d’évolution vers un carcinome 1 Ă  10% des cas. Cela implique une surveillance constante. Le traitement en homĂ©opathie Il faut d’abord constater que ce sujet n’a pas passionnĂ© les auteurs. Sur environ 10280 titres d’articles rĂ©fĂ©rencĂ©s, il n’y en a qu’un seul ! Dans une communication prĂ©sentĂ©e en 1973 Ă  la Semaine HomĂ©opathique de Paris, R. PERNOT Ă©crit ceci " Pour en terminer...deux mots sur le lichen plan buccal. Il est tenace, demande une longue patience et une rĂ©gularitĂ© parfaite dans le traitement. Je ne dĂ©crirai pas les remĂšdes possibles. Je me bornerai Ă  les Ă©numĂ©rer Aurum metallicum, Fluoric acid., Graphites, Nitri acid., Phytolacca, Silicea, Tabacum. Ce sont ceux que j’ai trouvĂ©s citĂ©s au cours de mes lectures. Mais le principal est, Ă  mon avis, MERCURIUS SOLUBILIS et si le sujet se plaint d’une nette irritation des muqueuses buccales = Mercurius corrosivus. Il m’a dĂ©jĂ  rendu service dans l’un ou l’autre cas de lichen buccal ". On trouve Ă©galement des indications sur ce sujet dans au moins deux livres. D’abord dans l’ouvrage princeps de Paul CHAVANON 1898-1962 " ThĂ©rapeutique homĂ©opathique ". C’était un praticien trĂšs actif, un enseignant vĂ©hĂ©ment dans ses convictions, un pluraliste convaincu et enfin un chercheur Ă  qui on doit plusieurs mĂ©dicaments dont certains sont encore commercialisĂ©s HomĂ©oplasmine et SEDATIF On trouve dans ce livre, Ă  la page 575, seulement quelques lignes sur le lichen plan buccal et la leucoplasie. " J’ai, plusieurs fois, rĂ©ussi Ă  faire disparaĂźtre ou Ă  diminuer considĂ©rablement des plaques importantes de leucoplasie ou de lichen plan de la face interne des joues avec l’association suivante Graphites 30 et 200, Fluoric acid. 30, Nitri acid. 30, Silicea 30 et Phytolacca 30.... Bien entendu, j’ai fait supprimer tout tabac pendant le traitement. Dans l’une de mes observations, la fonte des plaques a semblĂ© s’accĂ©lĂ©rer nettement dĂšs que j’ai ajoutĂ© aux remĂšdes ci-dessus Tabacum 30, deux granules une fois par 24 heures ". Dans cet ouvrage, il est prĂ©cisĂ© que la 30° K correspond Ă  peu prĂšs Ă  4 ou 5 CH, la 200°K Ă  la 7 ou 9 CH. Le premier commentaire est inspirĂ© par cette formule complexe " passe-partout " que l’on peut donner Ă  tous les patients, sans individualisation. Cela choque en homĂ©opathie, mĂȘme si les partisans de cette pratique avance l’argument de l’efficacitĂ©. Il y a lĂ  une maniĂšre de pratiquer l’homĂ©opathie qui s’apparente Ă  la mĂ©decine classique. Mais cette critique faisait " hurler " Paul Chavanon, paraĂźt-il. On peut remarquer que R. PERNOT cite les mĂȘmes mĂ©dicaments. Le deuxiĂšme ouvrage est en fait l’ EncyclopĂ©die MĂ©dico-Chirurgicale, qui a consacrĂ© deux tomes Ă  l’HomĂ©opathie. Dans le premier rĂ©fĂ©rence tome 1 - 38. 255 A 20, Émile ILIOVICI Ă©crit les lignes suivants " Les stomatites lichĂ©noĂŻdes restent un peu Ă  part. Elles sont souvent rebelles et ARNICA peut utilement lever l’anamnĂšse sic d’un trĂšs frĂ©quent choc nerveux. Quant aux donnĂ©es locales, elles orientent surtout vers Mercurius corrosivus, Aurum metallicum et ses dĂ©rivĂ©s en particulier Aurum thiosulfuricum natronatum, Arsenicum album, et aussi Berberis, Euphorbium ". oOo Pour une affection comme le lichen plan ou d’autres, pour lesquelles les ouvrages de rĂ©fĂ©rence restent trop discrets, il n’y a pas d’autres mĂ©thodes que d’appliquer la dĂ©marche homĂ©opathique la plus Ă©prouvĂ©e d’abord prendre une observation aussi complĂšte que minutieuse. Rechercher ainsi le remĂšde de fond, celui qui correspond aux signes et symptĂŽmes les plus valables sur le plan de la hiĂ©rarchisation qualitative = les circonstances Ă©tiologiques, les signes psychiques, les signes gĂ©nĂ©raux, les modalitĂ©s gĂ©nĂ©rales, enfin les signes loco-rĂ©gionaux. Comme l’on vise surtout Ă  dĂ©barrasser le patient de cette affection chronique, cette mĂ©thode est la seule possible. Si l’on a la chance de mettre en Ă©vidence une circonstance Ă©tiologique, il faut alors et toujours commencer par une neutralisation Ă©tiologique. Dans le cas du lichen plan buccal, les auteurs semblent d’accord sur le rĂŽle possible d’un toxique ou d’un stress ou choc psychique. S’il s’agit de l’action d’un toxique, et si l’on peut l’identifier, il faut donner ce mĂȘme toxique en moyennes, puis hautes dilutions. Depuis les travaux sur la cinĂ©tique d’élimination d’un toxique conduits il y a prĂšs de 50 ans par Lise WURMSER, il est dĂ©montrer que des dilutions de ce mĂȘme toxique sont capables d’entraĂźner son Ă©limination, alors qu’il n’est plus spontanĂ©ment Ă©liminĂ©. Chaque fois que possible, il faut commencer par ce traitement. Lorsqu’il y a une cause psychogĂšne, les mĂ©dicaments homĂ©opathiques sont nombreux. En voici, pour rappel, une liste non exhaustive Suite d’émotions GELSEMIUM, IGNATIA, NUX VOMICA, PULSATILLA... Suite de peurs GELSEMIUM, IGNATIA, OPIUM, PULSATILLA, KALI BROMATUM, ARGENTUM NITRICUM, AMBRA GRISEA... Suite de colĂšres CHAMOMILLA, COLOCYNTHIS, NUX VOMICA... Suite de colĂšre, d’indignation ou d’humiliation " rentrĂ©es " STAPHYSAGRIA... Suite de jalousie LACHESIS, NUX VOMICA, PULSATILLA, STAPHYSAGRIA... Suite de chagrin, suivi de dĂ©pression avec irritabilitĂ© AMBRA GRISEA, CONIUM, AURUM METALLICUM, PHOSPHORIC ACID. mutisme, indiffĂ©rence..., IGNATIA, KALI BROMATUM, KALI PHOSPHORICUM et surtout NATRUM MURIATICUM... Suite de dĂ©ception sentimentale AURUM METALLICUM pense au suicide mais a peur de la mort, IGNATIA, NATRUM MURIATICUM refuge dans la solitude, anorexie...., PHOSPHORIC ACID., ACTEA RACEMOSA peur de la folie, troubles menstruels..., ANTIMONIUM CRUDUM pleurs, dĂ©goĂ»t de la vie, boulimie..., CALCAREA PHOSPHORICA anorexie, refuge dans la solitude..., HELLEBORUS NIGER hĂ©bĂ©tude, prostration..., STAPHYSAGRIA refoulement, somatisation = troubles urinaires, chalazion, carie avec dentine rĂ©actionnelle dure et brune...... Mais, il faut ensuite rechercher les autres signes les plus caractĂ©ristiques du patient, en privilĂ©giant ceux que l’on appelle " diathĂ©siques ", pour la raison Ă©vidente que tous les auteurs sont unanimes Ă  reconnaĂźtre la chronicitĂ© de cette affection, ce qui induit obligatoirement la participation du " terrain ". Dans les listes citĂ©es plus haut par R. PERNOT, E. ILIOVICI ou P. CHAVANON, il faut reconnaĂźtre que de nombreux remĂšdes du mode rĂ©actionnel luĂ©tique sont prĂ©sents AURUM METALLICUM, FLUORIC. ACID., NITRI ACID., PHYTOLACCA, et surtout les deux MERCURIUS, SOLUBILIS et CORROSIVUS. Pour les autres mĂ©dicaments, SILICEA est avant tout un dĂ©minĂ©ralisĂ©, mais il a quelques signes luĂ©tiques, comme la tendance aux hypertrophies et indurations lympho-ganglionnaires. Pour GRAPHITES, il s’agit d’un remĂšde " carrefour " indiquĂ© lorsque le malade hĂ©site entre deux modes rĂ©actionnels le mode psorique qui ne parvient plus Ă  maintenir l’équilibre et le mode sycotique, tout de ralentissement mĂ©tabolique. L’indication de MERCURIUS peut Ă©voquer le rĂŽle des amalgames dentaires et de leur toxicitĂ©. Quelques auteurs incriminent le rĂŽle de l’électro-galvanisme buccal dans le dĂ©veloppement ou la persistance d’un lichen plan buccal ou d’une leucoplasie. L’un des MERCURIUS peut jouer le rĂŽle d’un dĂ©sensibilisant ou d’un neutralisant Ă©tiologique, en dehors d’une indication basĂ©e davantage sur la similitude symptomatique. Il faut encore penser Ă  d’autres causes, non citĂ©es par les auteurs, comme l’alcoolisme chronique ou les convalescences difficiles Ă  la suite d’une maladie grave. Il ne faut pas oublier que le lichen plan est classĂ© parmi les affections auto-immunes. Il faut alors en cas d’échec des traitements homĂ©opathiques, penser aux techniques encore marginales mais trĂšs prometteuses que propose l’immuno-thĂ©rapie Ă  doses infinitĂ©simales. Quelques prĂ©cisions sur les " petits remĂšdes " citĂ©s, comme BERBERIS, PHYTOLACCA et EUPHORBIA semblent utiles, car les autres mĂ©dicaments ont Ă©tĂ© dĂ©crits Ă  plusieurs reprises dans cet ouvrage. BERBERIS VULGARIS Berberis vulgaris ou Ă©pine vinette est un arbrisseau Ă©pineux berbĂ©ridacĂ©es. Son principal constituant est la berbĂ©rine qui possĂšde des propriĂ©tĂ©s cholagogues, cholĂ©rĂ©tiques et spasmolytiques on retrouve de la berbĂ©rine dans HYDRASTIS et CHELIDONIUM. Son action concerne essentiellement les fonctions hĂ©pato-vĂ©siculaires et urinaires. Il est souvent utilisĂ© comme " draineur " de ces appareils, en basse dilution = lithiase uratique avec diurĂšse variable, le plus souvent insuffisante - douleurs rĂ©nales et urĂ©trales gauches - colique hĂ©patique, arthralgies uricĂ©miques, goutte ou rhumatisme aprĂšs suppression d’une fissure anale... A cela s’ajoutent quelques indications cutanĂ©es eczĂ©ma sec, prurit avec desquamation fine Arsenicum album, psoriasis, pityriasis versicolor, dermatoses circinĂ©es. GUERMONPREZ ajoute une observation personnelle lithiase salivaire. En parcourant plusieurs MatiĂšres MĂ©dicales, on constate qu’il n’y a pratiquement pas de signes bucco-dentaires. Il faut donc les glaner ça et lĂ  et surtout les rechercher dans les diffĂ©rentes rubriques du RĂ©pertoire de KENT. Ainsi trouve-t-on les indications bucco-dentaires suivantes aphtes, sensation de brĂ»lure, ulcĂ©rations et saignement de la gencive, goĂ»t acide, amer, de sang ou de savon, haleine fĂ©tide, bouche sĂšche avec une salive cotonneuse et Ă©paisse, douleurs dentaires, surtout la nuit, glossite avec brĂ»lure, notamment au bout de la langue ou sur les bords, vĂ©sicules sur la langue. Le lichen est l’une des indications, dans le contexte buccal sus-dĂ©crit, chez un sĂ©dentaire atteint des troubles urinaires et hĂ©patiques dĂ©crits. Ajoutons quelques sensations qui peuvent parfois confirmer l’indication sensation de bouillonnement ou comme s’il y avait de l’eau ou quelque chose de vivant en diffĂ©rents endroits parfois au niveau de l’A. T. M., sensation qu’on arrache ses dents. PHYTOLACCA C’est encore un arbrisseau raisin d’ AmĂ©rique - PhytolaccacĂ©es. Parmi ses constituants, on trouve le " pokeweed mitogĂšne " qui induit in vitro la transformation lymphoblastique et stimule Ă  la fois les lymphocytes B et T. Ceci confirme notre recommandation dĂ©jĂ  ancienne d’ajouter ce mĂ©dicament en associĂ© Ă  CALENDULA dans diverses inflammations buccales gingivites bien sĂ»r mais Ă©galement ulcĂ©rations dont les aphtoses action sĂ©dative due sans doute Ă  la rĂ©duction de la surinfection des lĂ©sions. PHYTOLACCA est utilisĂ© depuis longtemps dans l’angine ou la rhino-pharyngite, avec sensation de courbature gĂ©nĂ©rale ou de meurtrissure, douleurs en avalant, < par le froid humide. On le donne souvent comme complĂ©mentaire de MERCURIUS, certains auteurs le considĂ©rant comme " un mercure vĂ©gĂ©tal ". On l’utilise aussi en pathologie mammaire mastoses, mastodynies, syndrome prĂ©menstruel, fissures du mamelon... Parmi ses composants, il y a une saponoside la phytolaccoside qui possĂšde une action anti-inflammatoire et anti-rhumatismale. MĂȘmes remarques concernant les signes buccaux, absents des MatiĂšres MĂ©dicales aphtes, gingivite gencive douloureuse, enflĂ©e, rĂ©tractĂ©e, ulcĂ©rĂ©e, saignement, leucoplasie, lichen, muguet, mycose, bouche sĂšche avec salive Ă©paisse ou hypersalivation, dentition douloureuse, langue gardant l’empreinte des dents, langue sĂšche et ulcĂ©rĂ©e, ulcĂ©rations dans toute la bouche et au palais, mucositĂ©s tenaces. EUPHORBIA RESINIFERA Ce " petit " mĂ©dicament a longtemps Ă©tĂ© utilisĂ© comme complĂ©mentaire d’ ARSENICUM ALBUM dans les cancers Ă©voluĂ©s, cutanĂ©s ou mĂ©tastasĂ©s Ă  la peau = cancers cutanĂ©s ulcĂ©rĂ©s et infectĂ©s dont il calmerait les douleurs. Ou encore dermites atrophiques et inflammatoires aprĂšs irradiation. Les troubles cutanĂ©s dominent Ă©ruptions vĂ©siculeuses ou bulleuses, phlyctĂšnes, sur fond inflammatoire avec des douleurs brĂ»lantes plus ou moins amĂ©liorĂ©es par les compresses froides. Le RĂ©pertoire de KENT prĂ©cise les signes buccaux suivants gingivite, goĂ»t amer, insipide ou mauvais, lichen, mucositĂ©s, salivation intense malgrĂ© une sensation de sĂ©cheresse, douleurs dentaires Ă  la mastication, carie avec Ă©miettement des dents. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une rĂ©sine extraite d’une plante commune en Afrique du Nord et aux Canaries, Euphorbia resinera. Cette plante est utilisĂ©e depuis l’ AntiquitĂ©, elle doit son nom Ă  Euphorbus, mĂ©decin de Juba, roi des Numides. La premiĂšre pathogĂ©nĂ©sie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par HAHNEMANN et ses collaborateurs, mais Ă  partir d’un mĂ©lange de plusieurs rĂ©sines d’euphorbes. Du fait d’une tendance aux inflammations avec induration, de la sialorrhĂ©e, des douleurs brĂ»lantes, EUPHORBIA peut ĂȘtre un complĂ©mentaire de MERCURIUS ou de MEZEREUM dans les troubles cutanĂ©s vĂ©sicules brĂ»lantes type zona ou Ă©rysipĂšle. LA LEUCOPLASIE La leucoplasie fait partie des kĂ©ratoses buccales. Ce qui signifie que cette lĂ©sion apparaissant sous forme de taches blanches est constituĂ©e d’une kĂ©ratinisation de l’épithĂ©lium. Selon le Dictionnaire de MĂ©decine Flammarion, la " kĂ©ratinisation est un processus complexe au cours duquel les cellules de l’épiderme issues des cellules de la couche basale ou kĂ©ratinocytes, deviennent au terme de profondes transformations, des cellules cornĂ©es superficielles, anucléées et riches en kĂ©ratine ". Selon M. DECHAUME, la leucoplasie est une lĂ©sion double, portant sur l’épithĂ©lium mais Ă©galement sur le chorion sous-jacent. Au niveau de ce dernier, il existe une infiltration variable de cellules rondes autour des vaisseaux, parfois des lĂ©sions d’endo-pĂ©rivascularite et de sclĂ©rose conjonctive. A l’évidence pour les homĂ©opathes, l’endo-pĂ©rivascularite Ă©voque le mode rĂ©actionnel luĂ©tique. Par ailleurs, DECHAUME affirme que lorsque la leucoplasie rĂ©sulte d’irritations externes, c’est la couche superficielle de l’épithĂ©lium qui se kĂ©ratinise, alors que la leucoplasie syphilitique dĂ©bute dans le chorion. L’étiologie de la leucoplasie valorise certains causes locales tabac surtout, ensuite les irritations provoquĂ©es par des dents cariĂ©es avec arĂȘtes vives, l’électrogalvanisme buccal favorisĂ© par la prĂ©sence de plusieurs mĂ©taux, puis l’abus d’alcool ou d’épices. Parmi les causes gĂ©nĂ©rales, seule la syphilis est citĂ©e. Dans le Manuel MERCK, la leucoplasie est citĂ©e dans le chapitre des cancers buccaux, mais contrairement Ă  une idĂ©e rĂ©pandue, la leucoplasie n’est pas une lĂ©sion prĂ©cancĂ©reuse frĂ©quente puisqu’elle ne concernerait que moins de 5% des cas. La leucoplasie concerne surtout les hommes entre 30 et 50 ans. La localisation la plus frĂ©quente est la rĂ©gion rĂ©trocommissurale sur la face interne des joues leucoplasie labiale des fumeurs dĂ©crite par Lortat-Jacob. Puis la langue arrive en deuxiĂšme position moitiĂ© antĂ©rieure, face dorsale. Plusieurs formes cliniques sont dĂ©crites la leucokĂ©ratose encore appelĂ©e leucoplasie verruqueuse, qui selon DECHAUME serait le prĂ©lude habituel Ă  la cancĂ©risation - l’ulcĂšre leucoplasique s’aggraverait Ă©galement par cancĂ©risation. L’évolution est gĂ©nĂ©ralement longue. Avec une bonne hygiĂšne, la lĂ©sion peut rester stable, parfois guĂ©rir, mais aussi rĂ©cidiver ou donner lieu Ă  une Ă©volution cancĂ©reuse, minimisĂ©e par les auteurs du Manuel MERCK. Le traitement en mĂ©decine classique La suppression des causes locales est obligatoire, et c’est normal suppression du tabac, de l’alcool, des Ă©pines irritatives locales. DECHAUME reconnaĂźt que le traitement antisyphilitique amĂ©liore mais ne guĂ©rit pas la leucoplasie. Il conseille la biopsie, puis l’extirpation chirurgicale en cas de menace nĂ©oplasique. La radiothĂ©rapie est dĂ©conseillĂ©e, de mĂȘme que les cautĂ©risations. Le traitement en mĂ©decine homĂ©opathique Comme pour le lichen plan buccal, les rĂ©fĂ©rences bibliographiques sont nulles. Dans un article de l’ Information dentaire n°1 du 29 mai 1969, J. JAKOWSKI reprend textuellement la formule de P. CHAVANON dans son livre dĂ©jĂ  citĂ© et dans lequel il y a quelques lignes sur " Lichen buccal et leucoplasie ". Pour rappel, la formule est la suivante, exprimĂ©e ainsi par JACOWSKI GRAPHITES 7 CH 5 granules au rĂ©veil tous les 14 jours. FLUOR ACID. 5 CH SILICEA 5 CH 2 gr. au rĂ©veil en alternance un jour sur deux. TABACUM 5 CH 2 granules vers midi. NITRI ACID. 5 CH PHYTOLACCA 5 CH 2 gr. vers 18 heures, en alternance un jour sur deux. Dans le RĂ©pertoire de KENT Broussalian, on trouve citĂ© les mĂ©dicaments suivants Chapitre Bouche - § Éruptions - page 233 Hydrocotyle asiatica, Kali iodatum, Mercurius solubilis, Mercurius corrosivus, Mercurius iodatus ruber, Nitri acid., Sanguinaria. Il semble utile de donner quelques prĂ©cisions sur les mĂ©dicaments citĂ©s et peu connus. HYDROCOTYLE ASIATICA Il s’agit d’une ombellifĂšre originaire d’ Asie, indiquĂ©e dans les hypertrophies et les indurations du tissu conjonctif et de la peau avec desquamation. Dans les MatiĂšres MĂ©dicales, on ne trouve pas l’indication de la leucoplasie buccale. C’est un " petit " remĂšde de psoriasis, d’ichtyose, de sclĂ©rodermie, de lupus non ulcĂ©rĂ©, de prurit de la plante des pieds avec sueurs profuses des pieds, de la lĂšpre. VOISIN ajoute des indications gĂ©nitales ulcĂ©ration du col de l’utĂ©rus, cancer utĂ©rin, mĂ©trite, prurit vaginal, leucorrhĂ©e profuse, brĂ»lante et irritante. KOLLITSCH [P. KOLLITSCH " HomĂ©opathie - MatiĂšre mĂ©dicale, thĂ©rapeutique " Maloine 1955] le classe dans le groupe " magnĂ©sium " et cite la syphilis cutanĂ©e. MERCURIUS IODATUS RUBER OU BIIODATUS Ce bi-iodure de mercure est surtout connu pour son indication dans l’angine prĂ©dominant Ă  gauche contraire mercurius proto-iodatus. Peut-on le donner comme complĂ©mentaire de MERCURIUS SOL. ou CORR., remĂšdes d’action plus gĂ©nĂ©rale, lorsqu’existe la localisation gauche ? De toute façon, les " petits " remĂšdes ne peuvent ĂȘtre compris que comme des complĂ©mentaires de mĂ©dicaments d’action gĂ©nĂ©rale, que l’on peut tenter dans le traitement de ces affections rĂ©cidivantes et tenaces que sont le lichen plan et la leucoplasie. Mais on notera la prĂ©dominance des mĂ©dicaments luĂ©tiques, ce qui n’étonne pas un praticien homĂ©opathe. Nous renouvelons notre conseil de rechercher systĂ©matiquement le remĂšde de fond. KALI IODATUM Son action toxique explique des signes voisins de ceux du mercure irritation catarrhale des muqueuses, atteinte ostĂ©o-pĂ©riostĂ©e, tendance aux ulcĂ©rations. La prĂ©sence d’iode explique une tendance aux oedĂšmes des muqueuses atteintes respiratoires, parfois une certaine tendance Ă  l’hyperthyroĂŻdie < chaleur, agitation - c’est le seul KALI aggravĂ© par la chaleur. RemĂšde de coryza spasmodique, de sinusite frontale aiguĂ«, de rhumatismes < nuit, vent humide et chaud, de douleurs osseuses nocturnes, de goitre, KALI IODATUM est sur le plan buccal, un remĂšde de gingivite ulcĂ©reuse, d’aphtes, d’éruptions vĂ©siculeuses, de glossite Ă©rythĂ©mateuse brĂ»lure au bout et sur les bords de la langue - langue hypertrophiĂ©e avec des vĂ©sicules brĂ»lantes Ă  la pointe. LA PERLÈCHE PerlĂšche et glossite Ă  candida albicans. Il s’agit d’une affection streptococcique des commissures labiales. Par extension, on parle de perlĂšche chaque fois qu’il y a atteinte inflammatoire de la commissure labiale mĂȘme si la cause n’est pas microbienne origine mĂ©canique par diminution de la dimension verticale Ă©dentĂ©, ou allergique ou mycosique Candida albicans, cryptococcus ou nutritionnelle carence en vitamine B2 ou riboflavine, carence en fer. Il existe encore ce que l’on appelle une pseudo-perlĂšche syphilitique papule fissuraire de la commissure. Le traitement en mĂ©decine classique tient compte de la cause, comme d’ailleurs en homĂ©opathie = pommade antibactĂ©rienne ou antimycosique, apport vitaminique ou nutritionnelle, pommade Ă  l’eau d’Alibour. Lorsqu’on parcourt la MatiĂšre MĂ©dicale ou un RĂ©pertoire, on retrouve une quarantaine de mĂ©dicaments Ă©ventuels, regroupĂ©s dans un chapitre au titre gĂ©nĂ©rique de " Crevasses, fissures, gerçures, excoriations des commissures labiales ". Citons en quelques-uns ANTIMONIUM CRUDUM, ARUM TRIPHYLLUM, CALCAREA CARBONICA, CAUSTICUM, CINNABARIS, GRAPHITES, HEPAR SULFUR, HYDRASTIS, KREOSOTUM, LYCOPODIUM, NATRUM MURIATICUM, NITRI ACID., PETROLEUM, PSORINUM, SEPIA, SILICEA, ZINCUM. Sont citĂ©s au degrĂ© fort ARUM TRI. , GRAPHITES, NITRI ACID. et CONDURANGO. Ce dernier mĂ©rite un commentaire, les autres Ă©tant trĂšs connus ou dĂ©crits dans d’autres chapitres. CONDURANGO Il s’agit d’une liane de la CordilliĂšre des Andes, appartenant Ă  la famille des AsclĂ©piadacĂ©es. Des Ă©tudes phytothĂ©rapiques ont confirmĂ© son action cicatrisante des plaies sur peau saine chez le rat et des propriĂ©tĂ©s cytostatiques in vitro sur divers sarcomes et adĂ©nocarcinomes. CONDURANGO est utilisĂ© en homĂ©opathie pour les douleurs du cancer de l’estomac ou de l’ulcĂšre gastrique, plus que sur le cancer lui-mĂȘme douleurs constrictives et intermittentes de l’ oesophage et de l’estomac avec sensation de brĂ»lure rĂ©trosternale. L’autre pĂŽle d’action concerne les fissures ulcĂ©rĂ©es des commissures labiales et de l’anus. M. GUERMONPREZ ajoute ce commentaire " La pathogĂ©nĂ©sie est bizarrement partagĂ©e entre une manifestation bĂ©nigne, la perlĂšche, et une maladie grave sur laquelle CONDURANGO est sans doute inefficace le cancer Ɠsophagien ou gastrique Ă©voluĂ©. Mais la perlĂšche ne traduit-elle pas la vulnĂ©rabilitĂ© gĂ©nĂ©rale, avec fissure et ulcĂ©ration, de toute la muqueuse digestive, dans certains cas ? ". A noter que la localisation aux extrĂ©mitĂ©s du tube digestif Ă©voque MURIATIC ACID., tandis que la prĂ©dilection pour les jonctions cutanĂ©o-muqueuses fait penser Ă  NITRI ACID. H. VOISIN prĂ©cise que la perlĂšche apparaĂźt surtout chez des patients faibles et cachectiques. Si l’on se rĂ©fĂšre Ă  un article de LĂ©on RENARD paru dans la revue " L’ HomĂ©opathie moderne " 1935 n°5, il semble que les auteurs du XIX°siĂšcle Ă©taient plus affirmatifs sur le rĂŽle thĂ©rapeutique de CONDURANGO en cancĂ©rologie sein, gorge, estomac, langue, lĂšvre... BURNETT publia de nombreuses observations sur son efficacitĂ© dans la perlĂšche et dans les fissures de la langue. Quelques mots sur STREPTOCOCCINUM La perlĂšche peut ĂȘtre d’origine streptococcique. Cette cause implique au moins deux consĂ©quences. D’abord, et comme il s’agit d’une infection particuliĂšrement tenace et rĂ©cidivante, il convient, en dehors des poussĂ©es aiguĂ«s, de donner des doses de STREPTOCOCCINUM 9 Ă  15 CH une fois par semaine. Ensuite, il est frĂ©quent que le streptocoque entraĂźne une sensibilisation, voire une allergie. Il est donc logique d’ajouter POUMON HISTAMINE 15 CH en prises espacĂ©es, en alternance avec STREPTOCOCCINUM 9 ou 15 CH. La seule notion d’infection streptococcique chronique justifie la prescription de STREPTOCOCCINUM. Mais il existe pour ce " biothĂ©rapique mineur " une pathogĂ©nĂ©sie clinique que l’on peut retrouver dans la revue l’ HomĂ©opathie Française 1959/n°4, article signĂ©. SEVAUX et A. EMAR " Contribution Ă  l’étude de l’action biologique des dilutions homĂ©opathiques STREPTOCOCCINUM 7 CH et 9 CH. On lira aussi avec intĂ©rĂȘt l’article de R. ZISSU publiĂ© dans la revue " L’ ActualitĂ© homĂ©opathique " MASSON - 1989 N°4, intitulĂ© " Streptococcinum et les remĂšdes de couverture dans la prĂ©vention des rhino-pharyngites rĂ©cidivantes ". De cette pathogĂ©nĂ©sie clinique, voici quelques signes La langue se dĂ©pouille d’avant en arriĂšre scarlatine. Langue blanche avec pointe rouge Rhus tox.. Foyer infectant dentaire, arthrite dentaire. Gencives douloureuses, Ă  la mastication. Impression de lĂšvres salĂ©es. IntolĂ©rance aux courants d’air mĂȘme celui provoquĂ© par une personne auprĂšs du patient. IntolĂ©rance Ă  la lumiĂšre, au bruit. CancĂ©rophobie, vertiges en se levant et en se couchant, Romberg +. DĂ©sespĂ©rĂ©, se croit incurable. Pleure sans raison, redoute la pitiĂ©. Hallucinations auditives entend crier au secours et visuelles voit la chambre se remplir de milliers de mouches - craint devenir fou. ObsĂ©quiositĂ© exagĂ©rĂ©e. Migraines rebelles avec vomissements bilieux. Cauchemars, rĂȘve de bagarres. Etc.... CONCLUSION Ces affections reprĂ©sentent mĂȘme aujourd’hui, en mĂ©decine classique comme en homĂ©opathie, un vĂ©ritable problĂšme thĂ©rapeutique du fait de leur rĂ©cidive et de leur rĂ©sistance Ă  tous traitements. Il est nĂ©cessaire d’en prĂ©venir le patient, qui en est d’ailleurs souvent informĂ© ou qui en a fait la constatation. Nous avons vu un cas familial de mycose gĂ©nĂ©ralisĂ©e aiguĂ«, rĂ©sistant aux antifongiques chimiques Ă  hautes doses, disparaĂźtre en quelques jours aprĂšs quelques prises de CANDIDA ALBICANS 15 CH. La nature de ces affections autorise un traitement Ă  diffĂ©rents niveaux et il est trĂšs souvent nĂ©cessaire d’associer pour un temps antifongique chimique et homĂ©opathie. Copyright © Christian Garcia 2006. Qu'est-ce que le syndrome de la bouche brĂ»lante? Le syndrome de la bouche brĂ»lante est une sensation de chaud que vous pouvez ressentir sur la langue, les lĂšvres, le palais ou Ă  d'autres endroits de votre bouche. Ce syndrome est parfois appelĂ© glossodynie. Vous ressentez cette sensation lorsque les nerfs de votre bouche envoient d'une autre maniĂšre des messages Ă  votre cerveau, notamment sur le goĂ»t ou la tempĂ©rature. Lorsque votre cerveau ne comprend pas ces messages correctement, cela peut entraĂźner une sensation de douleur ou de brĂ»lure. MĂȘme si vous avez une impression de brĂ»lure dans certains endroits de votre bouche, ceux-ci ne seront pas chauds au toucher. Vous ne verrez pas non plus de rougeurs ni ne ressentirez des douleurs dans ces zones. Le syndrome de la bouche brĂ»lante est parfois appelĂ© douleur neuropathique, ressentie lorsque des nerfs sont endommagĂ©s. Quels facteurs provoquent le syndrome de la bouche brĂ»lante? C'est difficile Ă  dire. Personne ne connaĂźt avec exactitude les facteurs qui provoquent le syndrome de la bouche brĂ»lante. Toutefois, il peut ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ© par les causes suivantes changements hormonaux; stress, anxiĂ©tĂ© ou dĂ©pression; troubles du systĂšme immunitaire; endommagement des nerfs liĂ©s aux sensations de goĂ»t ou de douleur; une rĂ©action Ă  certains types de dentifrices ou de bains de bouche; des prothĂšses dentaires mal positionnĂ©es ou l'allergie Ă  certains matĂ©riaux utilisĂ©s pour fabriquer ces prothĂšses. Le syndrome de la bouche brĂ»lante entraĂźne-t-il des complications Ă  long terme? Comme avec toute longue maladie, l'obligation de devoir gĂ©rer une douleur constante peut vous miner. Souvent, cette situation peut engendrer une dĂ©pression. Si la cause du syndrome de la bouche brĂ»lante ne peut pas ĂȘtre identifiĂ©e, votre mĂ©decin peut vous prescrire des antidĂ©presseurs Ă  faible dose ou vous conseiller une thĂ©rapie comportementale et cognitive. Qui est touchĂ© par ce syndrome? Tout le monde peut ĂȘtre atteint du syndrome de la bouche brĂ»lante. Toutefois, il touche plus souvent les femmes adultes lors de la mĂ©nopause. Quels types de problĂšmes puis-je avoir? Vous pouvez ressentir une sensation de brĂ»lure modĂ©rĂ©e Ă  forte sur la langue, le palais, les lĂšvres, les gencives ou Ă  l'intĂ©rieur des joues. Chez certaines personnes, cette sensation s'accentue tout au long de la journĂ©e, atteint son pic le soir et se calme la nuit. Chez d'autres personnes, elle est omniprĂ©sente. Chez d'autres encore, la douleur va et vient. Vous pouvez ressentir d'autres symptĂŽmes, notamment un engourdissement ou des picotements au niveau de la bouche ou de la langue, un goĂ»t amer ou mĂ©tallique, la bouche sĂšche ou encore des douleurs au niveau de la bouche. Les personnes souffrant du syndrome de la bouche brĂ»lante ont l'impression de s'ĂȘtre Ă©bouillantĂ© la bouche en avalant de la nourriture ou une boisson trop chaude. Comment ce syndrome est-il diagnostiquĂ©? Votre dentiste examine attentivement votre bouche afin d'identifier la cause du problĂšme. Il Ă©tudie vos antĂ©cĂ©dents mĂ©dicaux et peut vous conseiller de consulter votre mĂ©decin traitant pour un examen plus poussĂ©. Il peut s'agir d'un test ou d'un prĂ©lĂšvement sanguin afin d'identifier toute infection, carence nutritionnelle ou maladie Ă©ventuelle. Vous devez peut-ĂȘtre consulter un dermatologue pour rechercher toute allergie Ă©ventuelle. Si nĂ©cessaire, votre mĂ©decin peut vous conseiller un spĂ©cialiste. En outre, vous devez peut-ĂȘtre effectuer un test sanguin afin de vĂ©rifier si vous souffrez de diabĂšte ou si vous avez un problĂšme de thyroĂŻde, par exemple. Quels traitements existent? Les traitements du syndrome de la bouche brĂ»lante varient en fonction des causes. Si le syndrome de la bouche brĂ»lante provient de carences nutritionnelles, votre dentiste peut vous recommander des complĂ©ments alimentaires. Si nĂ©cessaire, il peut Ă©galement ajuster ou remplacer des prothĂšses dentaires provoquant des irritations. Il peut aussi vous prescrire des mĂ©dicaments en cas d'infection fongique au niveau de la bouche. Certains mĂ©decins peuvent prescrire un suivi psychologique et des antidĂ©presseurs Ă  faible dose. En effet, le syndrome de la bouche brĂ»lante peut s'avĂ©rer Ă©puisant et entraĂźner une dĂ©pression chez certaines personnes qui doivent lutter constamment contre la douleur. Les mĂ©decins peuvent Ă©galement modifier votre traitement si le syndrome de la bouche brĂ»lante a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ© par une sensation de bouche sĂšche un effet indĂ©sirable provoquĂ© par certains mĂ©dicaments. D'autres formes de thĂ©rapies alternatives, comme la relaxation, le yoga, la mĂ©ditation et l'hypnothĂ©rapie, aident certaines personnes Ă  gĂ©rer leur anxiĂ©tĂ©. Comment puis-je apaiser les symptĂŽmes? Pour apaiser les symptĂŽmes par vous-mĂȘmes Buvez rĂ©guliĂšrement de l'eau. Sucez de la glace pilĂ©e. MĂąchez un chewing-gum sans sucre. Vous produisez davantage de salive, ce qui empĂȘche votre bouche de sĂ©cher. Évitez de manger des aliments irritants, comme des plats chauds et Ă©picĂ©s, d'utiliser desbains de bouche contenant de l'alcool ou de consommer des fruits et des jus acides. Évitez de consommer de l'alcool ou des produits du tabac. Que dois-je faire si je pense avoir le syndrome de la bouche brĂ»lante? Tout d'abord, consultez votre dentiste. Il pourra identifier si la cause du syndrome de la bouche brĂ»lante est d'origine dentaire, c'est-Ă -dire s'il provient de vos prothĂšses ou d'une sensation de bouche sĂšche. Si c'est le cas, votre dentiste vĂ©rifie le positionnement de vos prothĂšses et vĂ©rifie si vous n'ĂȘtes pas allergique aux matĂ©riaux utilisĂ©s pour les fabriquer. En outre, il peut recommander des produits pour attĂ©nuer la sensation de bouche sĂšche ou Ă©liminer toute infection fongique. Si votre dentiste ne trouve aucune cause d'origine dentaire, il peut vous conseiller de consulter votre mĂ©decin ou vous recommander un spĂ©cialiste. Ensuite, vous pouvez effectuer un test sanguin afin d'identifier la cause du syndrome de la bouche brĂ»lante. Combien de temps peut durer le syndrome de la bouche brĂ»lante? Personne ne connaĂźt les causes exactes engendrant le syndrome de la bouche brĂ»lante. Il est donc difficile de dĂ©finir la durĂ©e du traitement. Par consĂ©quent, le syndrome de la bouche brĂ»lante est une maladie qui peut durer des mois, des annĂ©es, voire tout le reste de votre vie. Si vous arrivez Ă  gĂ©rer ou Ă  attĂ©nuer la douleur et si vous suivez une thĂ©rapie ou un traitement recommandĂ© par votre mĂ©decin, vous pouvez mener une vie tout Ă  fait normale. Toutefois, il est important de consigner la maniĂšre dont les symptĂŽmes Ă©voluent suite Ă  diffĂ©rents types de traitement. Ainsi, votre dentiste ou votre mĂ©decin peut modifier votre traitement en consĂ©quence, puisque nous sommes tous diffĂ©rents. Certains problĂšmes de santĂ© peuvent-ils provoquer ce syndrome ? Certains problĂšmes de santĂ© peuvent provoquer le syndrome de la bouche brĂ»lante, notamment les suivants bouche sĂšche; reflux acide lorsque de l'acide remonte de votre estomac dans votre bouche; muguet une infection fongique dans votre bouche Ă©galement appelĂ©e candidose; carences nutritionnelles par exemple, lorsque votre corps ne produit ou ne stocke pas assez de fer, de vitamine B12 ou d'acide folique ; diabĂšte; problĂšmes de thyroĂŻde. Dans certains cas, le syndrome de la bouche brĂ»lante peut ĂȘtre provoquĂ© par plusieurs causes.

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